Vox IP Telecom, un nouvel opérateur sur la Technopôle du Futuroscope

Vox IP Telecom propose une facturation d’entrée à la seconde. Ses cibles : les TPE/PME et les particuliers. La société se prépare à lancer prochainement une offre de téléphonie IP permettant de téléphoner grâce à internet. (NR Vienne - 30/01/04)

Equant met en place un VPN pour Kidde - Vox IP Telecom, un nouvel opérateur IP - Hausse de 6% du bénéfice de XRT au premier semestre.

 Réseaux. Equant, filiale de France Télécom, a remporté un contrat de 3,5 millions de dollars pour le la mise en place du réseau privé virtuel de Kidde. Le déploiement du VPN permettra celui de la solution d'entreprise Peoplesoft sur tous ses sites de l'industriel, implanté dans 28 pays.

 VoIP. Les offres de téléphonie sur IP se multiplient et s'adressent donc à un public de plus en plus large. Ainsi Vox IP Telecom propose aux particuliers comme aux professionnels d'utiliser leur ligne téléphonique existante pour transmettre les appels vers sa plate-forme. Le changement est quasimment tranparent pour l'utilisateur, qui conserve son numéro. Rappelons que dans le cadre d'une entreprise muti-sites, la VoIP permet notamment la gratuité des communications internes

Acteurs. XRT, anciennement CERG Finance, a annoncé pour le premier semestre un bénéfice net d'1,9M€, en hausse de 6% sur l'an passé, et un CA en légére hausse à 18,8M€, malgré l'impact des variations des taux de change. L'éditeur de progiciels de gestion de la chaîne de valeur financière a par ailleurs soutenu son effort de recherche et lancé son nouveau produit XRT Universe Suite au cours du deuxième trimestre.

La téléphonie IP casse les prix

La téléphonie IP existe depuis dix ans, mais elle n'avait jamais percé à cause des monopoles des opérateurs historiques, dont le réseau restait fermé. Grâce au dégroupage, « les opérateurs de téléphonie IP peuvent désormais raccorder leur réseau IP au réseau téléphonique commuté (RTC) des opérateurs traditionnels », explique Ghislain Laupies, directeur commercial de Vox IP Télécom, qui propose un service identique à ceux de Skype et de Wengo. Si bien qu'il est possible de résilier son abonnement téléphonique traditionnel tout en restant joignable à un numéro du type 0870 ou 01 xx et en pouvant appeler partout dans le monde, moyennant une connexion à Internet. Ces passerelles IP-RTC apportent en plus un service inédit : le numéro suit physiquement l'abonné. Il suffit en effet d'un ordinateur portable et d'une connexion Internet (ou d'un PDA wi-fi) pour rester joignable sur sa « ligne de bureau » à son domicile, en déplacement à l'étranger, etc.

Facturer le service et non la communication

Les appels IP sont gratuits car ils sont déjà inclus dans le coût de la connexion à Internet. L'opérateur IP se contente en effet de mettre en relation les utilisateurs. En revanche, les appels vers un poste RTC ou GSM sont payants, car ils passent par l'infrastructure d'un opérateur traditionnel. Skype doit, par exemple, payer l'acheminement d'un appel vers un poste France Télécom. Pour réduire ce coût, les opérateurs IP achètent des minutes RTC/GSM en gros à des courtiers spécialisés. Si bien que les meilleurs tarifs RTC/GSM des opérateurs IP sont trois à seize fois moins chers que les tarifs de détail pratiqués par les opérateurs traditionnels (voir tableaux). Leur modèle économique n'est d'ailleurs pas de faire des bénéfices sur les communications, mais plutôt de s'en servir pour vendre des services complémentaires à valeur ajoutée : boîte vocale, indicateur de présence, routage d'appels, conférence téléphonique, messagerie instantanée, échange de fichiers, envoi de SMS, etc. Conscient de l'intérêt des PME, certains opérateurs IP préparent des services dédiés aux entreprises. « 48 % des utilisateurs de Skype passent des appels professionnels » , indique un porte-parole de l'éditeur. « Nous préparons donc plusieurs services à l'attention des entreprises : suivi et facturation groupée, numéro d'appel RTC, visioconférence, etc. » , précise-t-il. En plus de son offre de téléphonie IP grand public, Vox IP Télécom finalise, lui, « une solution qui permettra à une entreprise de disposer de tous les services d'un commutateur téléphonique traditionnel - transfert d'appels de poste à poste, standard, restriction d'appels, etc. - sauf que cet IPBX sera externalisé et mutualisé dans nos locaux » , explique Ghislain Laupies, directeur commercial de Vox IP Télécom. Une approche qui ne requiert pas d'informaticien dans l'entreprise et réduit donc les coûts de fonctionnement.

La VoIP, ses dangers, ses enjeux

La VoIP Security Alliance (VoIPSA), qui regroupe de nombreux experts, chercheurs, opérateurs et équipementiers a pour but d’établir la liste des risques de sécurité associés à la transmission de la voix comme un paquet de données. Aujourd’hui, la VoIP a subit peu d’attaque spécifique, surtout du fait du faible nombre d’utilisateurs de cette technologie : un rapport de Point Topic (enregistrement obligatoire) de décembre 2004 en recensait 5 millions dans le monde. Mais les chercheurs ont détecté des failles dans les différents protocoles utilisés pour la VoIP qui laissent notamment présager l’arrivée prochaine du "Spit" : Spam over internet telephony.

"Ce n’est qu’une question de temps avant que cela ne soit aussi répandu que le spam par e-mail", rappelle Michael Osterman d’Osterman Research, et ce alors que le Spim (Spam de la messagerie instantanée, apparue l’année dernière) totalise déjà 10 % du trafic de la messagerie instantanée selon les experts. Cependant, tous les acteurs ne sont pas alarmistes, comme le rappelle l’article de Wired : un représentant de Skype assure que les usagers contrôlent leurs communications et que le cryptage de bout en bout fonctionne bien.

Une étude récente d’IDC montre que les recettes des opérateurs européens de téléphonie fixe vont diminuer à mesure que la VoIP va se développer : les services de voix fixe en Europe devraient baisser de 3% par an, passant de 108 milliards de dollars en 2003 à 95 milliards en 2008. Si de nombreux opérateurs de services de voix fixe "se targuent d’investir dans le haut débit, cela ne compense pas le fait que plus de la moitié de leurs recettes proviennent généralement de la voix", rappelle l’auteur de l’étude dans un article que lui consacre Zdnet.

En attendant, avec la multiplication des offres comme Wengo ou MyVox, la question de l’interopérabilité des services VoIP semble se poser avec toujours plus d’acuité. On voit mal comment la téléphonie IP pourrait connaître un décollage significatif, tant que cet obstacle ne sera pas levé - à moins d’assurer le monopole d’une solution au détriment de toutes les autres.

Des tarifs de 2 à 20 fois moins chers

La structure du coût se décompose entre l’accès Internet (à partir de 15 € par le câble et de 30 à 45 € en ADSL), le coût d’un éventuel forfait et le coût des communications. La grille tarifaire est bien plus lisible puisqu’elle ne comporte pas de crédit temps, de coût de mise en relation, d’heures pleines et d’heures creuses, etc.

Quelle que soit la formule retenue, les économies sont au rendez-vous puisque la plupart des offres proposent l’appel illimité vers les postes fixes en France. Si l’on omet le coût de l’abonnement Internet (à peine plus élevé que l’abonnement France Télécom dans le cas du câble), les appels sont au minimum 2 à 3 fois moins chers qu’en passant par l’opérateur historique. Sur certaines destinations (GSM aux États-Unis), le coût peut être divisé par plus de 20!

Les deux éléments les plus importants dans la grille de tarifs sont, bien entendu, les appels vers les lignes fixes et les mobiles en France. Certains opérateurs comme Skype ne proposent pas de forfait pour les appels vers les lignes fixes en France. Le coût de la communication est alors compris entre 1,5 et 2 centimes d’euros. Wengo propose un forfait "illimité" vers les postes fixes pour 6 € par mois, et VoxIP Telecom pour 9,9 € par mois. L'opérateur propose également un forfait à 20 € TTC comprenant en plus 2 heures de communication vers les téléphones portable et 20 SMS.

Un petit point sur : Skype, Wengo, Vox-IP.

Depuis combien de temps le service est-il ouvert ? Combien d'utilisateurs ? Principaux "plus" et "moins"

Skype versus Wengo versus Vox-IP

En tant qu'utilisateur des trois ... quelques commentaires :



Notes :

Wengo disponible sous Windows XP, Windows 98;
Skype disponible sous Windows XP, Linux, Windows Mobile; Skype utilise des protocoles propriétaires;
Wengo utilise SIP (Session Intiation Protocol) ensemble de protocoles normalisés par l'IETF
Vox-IP utilise IAX2, proposé à la normalisation

Coûts comparés : Wengo - PhoneSystems - Skype - Vox-IP

Coûts, en € TTC,  pour une communication nationale en heure pleine.

Tarifs de base :

Wengo : 0,01 € à la minute, facturé à la minute
PhoneSystems : 0,03 € par minute, facturé à la seconde
Skype : 0,02 € à la minute, facturé à la minute
Vox-IP : 0,022 € par minute, facturé à la seconde

Wengo fait toujours la course en tête !

La téléphonie gratuite ou presque sur PC séduit de plus en plus

Alors que France Télécom est attaqué de toute part dans la téléphonie fixe, la téléphonie gratuite ou presque sur l'Internet attire en masse utilisateurs et nouveaux entrants. On ne présente plus Skype, la solution imaginée par les créateurs de Kazaa, le logiciel d'échange de musique peer-to-peer au succès planétaire. Selon un principe similaire, deux internautes peuvent se parler gratuitement via deux PC reliés à Internet, après avoir téléchargé un petit logiciel. En deux ans, 112 millions de logiciels Skype ont été téléchargés dans le monde.

Au départ destiné à un public d'initiés, le système s'est propagé. "Pour sortir d'un univers "techno” et s'orienter vers le grand public, Skype a lancé une offre de téléphonie payante qui permet d'appeler un téléphone fixe ou mobile à partir d'un PC", explique Roland Montagne, analyste à l'Idate. Même payantes, les communications restent nettement moins chères : 0,02 euro la minute vers un fixe, et 0,189 euro vers un mobile en France. Et ce uniquement grâce à une connexion Internet, autrement dit sans nécessairement être client d'une offre de téléphonie.

Ce succès a suscité les vocations. En France, Myvox, puis Annatel en mars ont lancé des offres similaires à celle de Skype, gratuites entre utilisateurs du même service et payantes vers les autres réseaux. En outre, Annatel comme PhoneSystems proposent l'achat d'un boîtier complémentaire qui s'installe entre un téléphone et Internet et qui permet de se désolidariser du PC, finalement peu pratique pour téléphoner.

Réplique de Neuf Télécom.

Et Skype créa le téléphone gratuit
Grâce à Skype, un logiciel à télécharger sur son ordinateur, il devient possible d'appeler gratuitement en France et à l'étranger. Une petite révolution.

Dossier réalisé par François Delétraz, Martine Moreau et Pascal Grandmaison, avec Marie Fringand et Marc Bourhis

Téléphoner à Tokyo pendant des heures, détendu, sans se soucier du temps qui passe et de la facture qui s'alourdit... Ce n'est pas un rêve, mais une réalité accessible à tous. Il suffit d'un ordinateur, d'une connexion internet et de Skype : un logiciel gratuit à télécharger sur www.skype.com. La technologie existait depuis quelques années, mais les débits insuffisants n'offraient que des communications de faible qualité. Cette prouesse, qui restera peut-être l'une des innovations technologiques marquantes du début de ce siècle, a trouvé un écho en France à la suite de l'adoption massive du haut débit par le grand public (7 millions de lignes).

Un système très simple et ergonomique

On la doit au coup de génie de Niklas Zennström et Janus Friis, deux visionnaires du web. Les deux Suédois sont en effet à l'origine du logiciel de référence en matière d'échange de fichiers audio et vidéo sur le net : Kazaa. Avec 370 millions de téléchargements, il s'impose comme le logiciel le plus téléchargé au monde. Alors que Kazaa affole l'industrie du disque avec ses échanges illégaux de fichiers musicaux, Skype pourrait peupler les cauchemars des tenants du marché de la téléphonie fixe.

Le principe repose sur la technologie de la VoIP, ou voix sur IP, c'est-à-dire la numérisation de la voix et sa transmission sur le réseau internet. Skype a adapté le procédé du peer-to-peer, cher à Kazaa, qui consiste à partager les informations entre tous les ordinateurs connectés au logiciel afin d'optimiser et de fluidifier le transfert des signaux. Profitant de la notoriété et de la base de données des utilisateurs de Kazaa, le phénomène Skype s'est propagé par «marketing viral». Il affiche 114 millions de téléchargements moins de deux ans après ses débuts. A titre indicatif, début 2005, il n'atteignait pas encore la barre des 50 millions.

Son succès découle en partie d'une simplicité d'utilisation étonnante. L'ergonomie évoque celle de la messagerie instantanée. Une fenêtre, une liste de contacts. On clique. Ça marche ! Pas de réglages intempestifs et de paramétrages incompréhensibles. Il s'affranchit sans souci des firewalls et autres routeurs. L'utilisateur crée son compte en quelques secondes puis, une fois son pseudonyme choisi, clique sur celui de son contact Skype pour communiquer immédiatement avec lui, même à l'autre bout du monde, sans débourser un cent. L'usager dispose d'une liste de ses contacts permettant de savoir à tout moment s'ils sont en ligne et d'un historique des appels passés et reçus. Les conférences à cinq sont possibles ainsi que le transfert de fichiers. Néanmoins, les vitesses de chargement semblent héritées de la préhistoire du net.

La communication nécessite évidemment la présence du logiciel (disponible pour Windows, Mac, Linux et Pocket PC) sur les deux postes. Un ordinateur de 500 Mhz équipé de 128 Mo de ram s'avère suffisant, soit la plupart des modèles connectés en haut débit. Un accès à internet par ADSL ou câble est requis. Le programme peut fonctionner avec un modem RTC mais le son risque de s'interrompre régulièrement. A l'usage, les conversations sont claires, agréables, sans décalage ou effet de latence, d'une qualité presque équivalente à la téléphonie classique. On peut utiliser des enceintes et le micro intégré d'un ordinateur portable, mais pour éviter les échos indésirables et optimiser la qualité, il est recommandé d'acquérir un casque-micro (à partir de 15 euros). Cela évite le retour du son des enceintes vers le microphone. Il existe des modèles d'entrée de gamme à connecter à la carte son, ou des modèles plus évolués qui se branchent sur le port USB. Ceux-ci possèdent l'avantage de libérer la carte son pour d'autres tâches (musique, DVD). Des modèles sans fil vous affranchiront des problèmes de noeuds et de la proximité obligatoire de votre ordinateur. Enfin, des combinés téléphoniques semblables aux modèles classiques permettent de retrouver des sensations familières.

Les appels vers les fixes à prix réduit

Skype ne se cantonne pas à la téléphonie de PC à PC. Sa force réside dans sa capacité à communiquer avec le réseau filaire ou avec les téléphones portables. Sa tarification agressive a révolutionné les communications à destination de la France et de l'étranger (voir guide pratique p. 133). Baptisée SkypeOut, elle consiste dans l'achat d'unités téléphoniques en ligne pour bénéficier de communications nationales facturées 0,02 euro par minute et affichées au centime près dans la fenêtre du logiciel. Depuis peu, l'option SkypeIn (10 euros par trimestre) permet de se faire attribuer un numéro local virtuel pour être appelé, au tarif local, depuis une ligne fixe ou un portable situé dans la même zone géographique. Un étudiant chinois à Paris peut ainsi être joint depuis son pays pour le coût d'un appel local.

Les créateurs viennent de développer leur logiciel pour les smartphones, qui profitent d'ores et déjà des avantages de la voix sur IP pour communiquer à distance. Une version pour téléphone portable attend la concrétisation des accords passés avec le constructeur Motorola pour voir le jour. Une épine de taille dans la chaussure des opérateurs de téléphonie mobile, notamment avec le développement timide de la 3G. Ainsi SFR et Orange interdisent l'utilisation de la VoIP sur leurs réseaux.

En France, d'autres acteurs ont lancé des programmes similaires. Wengo, Annatel, Myvox ou Phonesystems s'inspirent du même modèle et rivalisent d'offres à bas prix. Wengo, filiale de l'opérateur Neuf Telecom, réussit l'exploit d'abaisser les communications nationales à 0,01 euro la minute. Elle propose également un combiné couplé à un boîtier pour s'affranchir de l'ordinateur. Malheureusement, si ces solutions accèdent aux réseaux traditionnels, elles ne communiquent pas entre elles. En tout cas pas directement sans l'attribution d'un numéro classique. Dans ce combat où la part de marché compte plus sûrement que les faibles bénéfices générés par la téléphonie à prix cassés, l'essentiel reste d'occuper le terrain et de fédérer le plus grand nombre d'utilisateurs pour, par la suite, offrir un panel d'options payantes.

A ce jeu, Skype semble avoir pris une avance décisive. SkypeOut réunit déjà 1,2 million d'utilisateurs. Un concurrent sérieux pour les opérateurs traditionnels qui commencent à lancer des offres alternatives. La facture va baisser, c'est sûr.

Solutions VoIP d'entreprise par Vox IP Télécom

Avec l'offre Vox Expert de Vox-IP Télécom, vous bénéficiez :

Expertise de vos factures Télécoms gratuite et sans engagement.
Vox-IP Télécom, vous propose de réaliser une expertise de votre dernière facture télécom. Après une analyse de votre consommation, vous obtiendrez gratuitement et sans engagement une proposition CHIFFREE des économies à réaliser.


Conformément à notre volonté d'étendre nos services à tous les marchés, Vox IP Télécom propose aux entreprises des solutions « clés en main » pour vous accompagner dans la migration progressive vers la VoIP de vos infrastructures réseaux.

Quelque soit votre taille d'entreprise, notre solution Vox Expert s'adapte parfaitement à tout type d'infrastructure et vous permet de réaliser des économies substantielles.

Avec notre solution vous ne changez pas votre infrastructure existante, vous conservez votre PABX (autocommutateur) ainsi que vos postes téléphoniques (analogique, numérique, DECT). Vox Expert est une passerelle IP qui s'implémente sur tout type d'autocommutateur (Alcatel Omni PCX, Siemens, .). Elle s'interconnecte avec tous les opérateurs Internet quel que soit le support (DSL, Câble, Satellite).

Vous conservez vos numéros de téléphone traditionnel et vous bénéficiez de nouveaux numéros virtuels IP. Tous vos appels sortants sont alors acheminés par Internet ce qui vous permet de réaliser des économies significatives.

Vous possédez plusieurs sites, des filiales, en France et à l'étranger ?

Quel que soit le support (ADSL, réseau virtuel (VPN)), les appels inter-sites nationaux et internationaux sont gratuits avec Vox Expert !

L'offre Vox Expert :

Un outil de suivi en temps réel
Suivi des consommations
Ajouts/suppressions de ligne
Des services à valeur ajoutée (messagerie vocale, transfert de mails.)
Une assistance technique

Les + de Vox Expert :

Une qualité téléphonique professionnelle
Une solution « clé en main »
Compatible avec tous les PABX
Une implémentation rapide, sans changer l'existant
Les communications inter-sites gratuites
Des réductions importantes de vos factures de téléphone pour vos appels sortants

Skype se transforme en central téléphonique
Le logiciel phare de téléphonie sur Internet propose Skype Groups, qui permet d'administrer plusieurs comptes de façon centrale. D'autres spécialistes s'intéressent déjà aux PME.

Wengo, pas encore prêt

Les concurrents français de Skype entendent eux aussi mettre un pied sur le marché professionnel. Avec un avantage sur Skype : ils recourent en général à des boitiers physiques pour assurer le transport des appels, ce qui permet de gérer les communications.

C'est le cas de Vox IP Télécom et de sa Onevox, qui a inauguré en juin dernier une véritable activité dédiée aux PME, baptisée Vox Expert.

"Il nous fallait mieux adapter nos différents discours à nos cibles, explique Ghislain Laupies, directeur commercial de la jeune pousse. Nous avons désormais un catalogue de services qui nous permet de répondre à tous les besoins que peuvent exprimer les professionnels." Les PME représentent aujourd'hui 70% du chiffre d'affaires de l'entreprise. "Pour elles, nous sommes un vrai opérateur, avec un service après-vente et des partenaires, ce que ne peut pas proposer Skype, par exemple."

D'autres acteurs n'ont pas encore adapté leur offre aux entreprises. Mais y réfléchissent. C'est le cas de Wengo, filiale Neuf Cegetel. "Aujourd'hui, si une PME s'adresse à nous, on la réoriente vers Neuf Cegetel. Nous ne sommes pas encore prêts à nous lancer sur ce marché", confie David Bitton, son directeur général.

Wengo a néanmoins rencontré Mark Spencer, le promoteur d'Asterisk, un projet open source qui permet de faire d'un simple PC, un véritable autocommutateur d'entreprise. La réflexion sur une "Wenbox pro" est lancée.

Les "box" IP entrent en entreprise
Les services de téléphonie sur IP se multiplient pour les TPE et les PME. Ils promettent de substancielles économies.

De 30 à 70% d'économie

Toutes ces offres reposent sur peu ou prou sur le même principe, à savoir la connexion du PABX de l'entreprise - lorsqu'elle en a un - ou de ses postes analogiques à l'une de ces fameuses "box". Celles-ci sont en réalité des passerelles IP seules ou couplées à un routeur xDSL. Schématiquement, les paquets voix (TDM) sont encapsulés dans des paquets IP et vont transiter non plus sur le réseau téléphonique commuté (RTC), mais sur le réseau Internet. Les économies annoncées par les opérateurs sur la facture téléphonique laissent parfois rêveur : de 30 à 70%. "En comparant nos tarifs de communications bruts et ceux de France Télécom, nous obtenons effectivement une fourchette de 40 à 60%", confirme Ghislain Laupies, directeur marketing de Vox IP Télécom. A l'ARCEP, on assure que dans les zones peu dégroupées, les communications sont de 30 à 50% plus chères que dans les régions où le dégroupage est plus avancé. Mais l'étude des coûts ne doit pas s'arrêter là. "Il faut prendre en compte les frais d'installation du matériel et le coût de la passerelle. Par exemple, nous facturons 2000€ une passerelle supportant deux lignes T0, hors frais d'installation", indique Ghislain Laupies. A cela s'ajoutent les frais de connexion, l'entreprise devant en effet souscrire à un abonnement xDSL.

Chez Neuf Cegetel, on annonce certes 30% d'économie, mais pour une entreprise disposant de trois sites équipés et dont une partie du trafic est composée d'appels inter-sites. En effet, les économies à espérer sont surtout réalisées sur ces communications gratuites entre les sites équipés d'une même solution. "Les entreprises avec un grand nombre d'appels sortants, comme les microcentres d'appels, vont voir aussi leur facture fondre en choisissant une offre ToIP", estime Ghislain Laupies. Même France Télécom arrive à être moins cher que lui-même avec son offre ToIP... la raison? Des coûts d'exploitation et une réglementation différents sur les réseaux IP et RTC. En effet, l'ARCEP a choisi, pour l'instant de ne pas réguler les services de voix sur IP.

La fin de l'abonnement à l'opérateur historique

Autre source d'économies, la suppression de l'abonnement à France Télécom, comme le propose Completel. Mais si elle n'est pas toujours souhaitable. "Nous conseillons au contraire de conserver un abonnement avec son opérateur RTC, de manière à assurer une redondance de l'accès. Si l'accès DSL tombe en panne, le trafic va être automatiquement basculé sur le réseau RTC", rassure Robin Ferriere, directeur marketing de Nerim. L'allègement de la facture téléphonique n'est pas le seul argument avancé : "l'entreprise disposera de rapports sur les trafics entrants", affirme ainsi Sylvestre Becker Babel, chef de produit voix de Completel.

"Mais les réticences sont encore nombreuses, estime Jacques Cauchy, directeur marketing voix et services aux entreprises France Télécom. Il reste un travail d'évangélisation à faire. Lorsque la gestion de la téléphonie et celle de l'informatique sont séparées dans l'entreprise, les difficultés sont encore plus nombreuses." "Les entreprises continuent de douter de la qualité de la voIP, malgré les progrès réalisés", ajoute Ghislain Laupies. Les opérateurs et les autres fournisseurs de services Internet y vont donc à pas de loup : "Migration en douceur", "Conservation de l'existant", "Même numéro de téléphone", répètent-ils à l'envi. De quoi rassurer les plus frileuses des entreprises. Avant de passer au tout-IP en optant pour des solutions de Centrex IP.